DAY 3

Sororité et éco-féminisme

Dimanche 9 juin
Longyearbyen 3°C

29 artistes embarqués, 21 femmes et 8 hommes. C’est assez rare pour être souligné. La sororité s’est vite installée entre nous en toute amitié avec les hommes présents.
Une majorité féminine donc, dans les artistes présents mais aussi dans l’équipage de bord. Nous avions nos amazones armées pour nous protéger des ours blancs !
Une sororité s’est créée sur le bateau, une entente générale s’est installée, une harmonie, une compréhension mutuelle. Tout le monde à les yeux brillants de curiosité et d’humour, de joie et d’émotion d’être là.
Photographes, écrivain et artistes, biologistes, informaticiens, journaliste réunis tout en haut du monde pour documenter des sujets tels que le réchauffement climatique, la fonte de la banquise, la montée des océans, la submersion des villes côtières, les réfugiés climatiques, la pollution plastique, le changement nécessaire de nos mentalités…

Je me déclare eco-feministe car j’adhère à la conception de Ségolène Royal, Vandana Shiva et de tant d’autres encore établissant un parallèle avec la manière dont on traite la Terre et les femmes. »

Il existe des similitudes et des causes communes aux comportements de domination et d’oppression des femmes et aux comportements de non-respect de la nature4, qui contribuent au saccage environnemental5